« Le jour des corneilles » de J. F. BEAUCHEMIN au théâtre du Lac

Vendredi 18 et Samedi 19 octobre 2013

à 20 h 30 au Théâtre Pêle-Mêle

+ supplémentaire Dimanche 20 octobre à 17 h

171 rue Jean Michel Savigny, Villefranche sur Saône

Tel. 04 74 07 16 19

 

« Le jour des corneilles »

de Jean François BEAUCHEMIN

Editions Québec Amérique – Lauréat du prix France-Québec Jean-Hamelin 2005

 

«Aussi analphabique qu’un putois. […] aussi pauvre que le foin aux heures enfuies de l’été, sec et vidé de sa céréale. […] Je portais toutefois et à jamais au plus épais de moi-même l’avoir le plus précieux : la parole…»

 

Interprète : Raphaël SIMONET

Coups d’oeil : Rémi RAUZIER

Mise en voix : Akhmatova SAMUELS

Lumière : Eric FANGET

Technique : Gabriel HAMEDENE

Costume : Mathilde GREBOT

Photo : Simon GATTEGNO

 

C’est l’histoire d’un qui cherchait de l’amour.

Un jour face à ses juges, le Fils Courge a dû raconter sa vie:

son père, la cabane au fond des bois, sa mère silencieuse comme tous les macchabées.

Il a le verbe inouï des incultes et des illettrés, le dialecte fécond des carencés.

Le langage du Fils Courge dépasse le sens, atteint nos sens.

Une musique, un chant brut, coupant comme l’enfance.

Et sa voix nous secoue parfois jusqu’aux rires.

 

Extraits de presse :

 

Dans la vêture des mots

« L’histoire, donc, est magnifique. La langue est… québécoise d’abord, avec ces mots et tournures sorties tout droit de Rabelais, avec ses métissages, ses idiomes poétiques, sa musicalité flamboyante et rocailleuse… Elle est plurielle aussi car le Fils Courge est double : en lui se succèdent, parfois se superposent, l’enfant illettré et l’homme qui a acquis le vocabulaire, celui qui s’exprimait par grognements, borborygmes et cris et celui qui parle… Beauchemin nous fait entendre aussi le médecin, Manon, ceux du village, les autres vivants… Il fait vivre la forêt, les animaux, toute cette nature insoumise et inquiétante, ses murmures, ses craquements… Raphaël Simonet nous fait aussi entendre son père, son pas lourd, son souffle, sa violence. Parfois, il chante, pris dans des danses mystérieuses et magiques… Il réalise un travail d’acteur époustouflant, constamment juste, précis, sans céder jamais à la facilité de jouer la folie.

On l’aura compris, ce spectacle vous prend et vous secoue. Avec de tout petits moyens (un immense drap bleu pour tout décor et une fourrure à la fois dépouille, objet transitionnel, substitut d’un autre corps, d’une chaleur espérée), il vous plonge dans les ténèbres des enfants privés d’amour, sans misérabilisme, juste avec une violence qui répond en miroir à la surprise jubilatoire des mots… 

… Parce que enfin il parle du pouvoir des mots, de leur apparition qui n’est pas si naturelle et qui a besoin d’un théâtre, d’un lieu et d’une écoute pour advenir…

Trina MOUNIER   http://www.lestroiscoups.com/article-le-jour-des-corneilles-de-jean-francois-beauchemin-critique-de-trina-mounier-le-temple-a-lyon-115872865.html

« Un spectacle profondément émouvant tendre et parfois même chantant. »  Nadja Pobel Le Petit Bulletin, n°574 mai 2010.

 

« Il restitue de façon frappante l’oralité de la langue de Beauchemin. Avec une sincérité troublante, une empathie sensible. Il parvient à rendre attachant ce personnage frustre. » Nicolas Blondeau, Le Progès, 29 avril 2010.

 

« Il parle sans que jamais sa respiration ne s’emballe. Il a « le verbe inouï des incultes et des illettrés, le dialecte fécond des carencés ». A moins que ce ne soit la sérénité des êtres vaincus, la douce voix des innocents. C’est un enfant sauvage, une âme délabrée assoiffée de tendresse. (…) Celui qui se raconte ignore la haine, le mensonge. Il va, dans un monologue époustouflant et miséricordieux dire tout de sa vie, son paternel détraqué et sa mère absente. (…) Le jour des corneilles est un roman d’amour halluciné, un ovni littéraire incendiaire qui brûle les yeux, tourneboule les sens et la morale. Ici, l’horreur flirte avec la grâce. Père et fils abandonnés à eux- mêmes se livrent à un corps à coeur extrême,  un duel foldingue. (…) Une histoire d’amour. Impitoyable. Lumineuse. Ce roman-là est requiem et chant d’allégresse, un bouquet de fleurs du mal version XXIe siècle. » Martine Laval, Télérama 6 octobre 2004

 

« Une traduction théâtrale forte et sobre. Un personnage dont le parler se situe entre Rabelais et Samuel Beckett, qui joue magnifiquement avec la matière même des mots. Sans aucun doute, l’un des grands évènements de ce Festival Off 2009 ». Henri Lépine, La Marseillaise, 26 juillet 2009

 

« On ne peut qu’applaudir tant la langue de Jean François Beauchemin est théâtrale et se prête à merveille à la musique vocale ». Philippe Couture, Québec. blog « voir ça »

http://www.voir.ca/portal/front.aspx

 

« Un beau moment de théâtre et de littérature ». Emile LANSMAN, blog à Emile, 20 juillet 2009

http://emile08.blogspot.com/search/label/Avignon%202009

http://www.leprogres.fr/art-et-culture/2013/02/18/le-jour-des-corneilles-a-voir-ou-revoir

http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Culture/Theatre/On-ne-baille-pas-au-Jour-des-corneilles

http://www.ruedutheatre.eu/article/113/le-jour-des-corneilles/

http://www.laprovence.com/article/le-jour-des-corneilles-0

http://vivantmag.over-blog.com/article-34150717.html

http://emile08.blogspot.com/2009/07/avignon-une-jaz-et-des-corneilles.html

 

 

Le jour des corneilles de Jean François BEAUCHEMIN a été créé au Centre Culturel Théo Argence de Saint-Priest,

direction Jean Louis SACKUR.

Puis diffusé au Centre Charle Chaplin de Vaulx en Velin (direction Marc MASSON), au Polaris de Corbas (direction Odile GROSLON), au Théâtre le Verso Saint-Etienne (direction Gilles GRANOUILLET), au Théâtre des Carmes d’Avignon Off 2009 (direction André BENEDETTO), au Théâtre Paradis Eprouvette de Colomiers (direction Marc FAUROUX), au Temple rue Lanterne Lyon 1er, à La Chapelle de St Germain Laval (42) (Association Zone Libre), à la Salle du Parc de La Roche sur Foron (Festival Théâtre des pays de Savoie), à l’Auditorium de Seynod (direction Joseph PALENI). à la Salle de spectacle de Lentilly (direction Marie Dandrieux).

 

Le spectacle a bénéficié de l’aide à la création du Centre Culturel Théo Argence de Saint Priest, de l’aide à la diffusion de l’Assemblée des Pays de Savoie, du Conseil Général de la Haute-Savoie, de l’ODAC, de Théâtre en savoie.

Attention : Il est interdit de stationner dans la cours du Théâtre.
Pour se garer, utilisez le parking du Promenoir.

Accessibilité :
Accès au théâtre de plain-pied.
La salle peut accueillir jusqu’à 6 personnes en fauteuil roulant, merci de nous le préciser lors de votre réservation.
Pour les personnes à mobilité réduite, accompagnement en voiture jusque dans la cour.

Coordonnées GPS :
longitude : 4°42’58 » est
latitude : 45°58’57 » nord

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